Roland Garros

Roland Garros est né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis. La maison où il a grandit est située dans l'actuelle rue Roland Garros. Souffrant d'une pneumonie très jeune, il surpasse son handicap en pratiquant le sport dès son plus jeune âge.

A 11 ans, il est envoyé seul en France par son père. C'est à partir de là qu'il fit ses preuves. Il deviendra capitaine de l'équipe de football du lycée de Nice (qu'il aura crée pour l'occasion !) et remporta la victoire au cours d'un championnat interscolaire. Il pratique également le cyclisme et deviendra champion de France en 1906. C'est en Angleterre qu'il découvrira le tennis. Bien que très investi dans les activités physiques, il ne cesse d'étudier et apprend l'anglais, l'italien, la musique et la mécanique...

C'est au cours du meeting aéronautique de Reims, qu'il décide, poussé par son côté aventureux, de s'initier aux joies du pilotage. Plus tar il achètera son proper petit avion qu'il utilisera pour apprendre le pilotage en autodidacte. Il participera ensuite à des concours d'aviation, battant le record de hauteur à Dinard (3910 m), remporte le Grand Prix de l'Aéro-Club de France en 1911 (où il sera le seul au départ, les autres ayant renoncé pour cause de mauvaises conditions climatiques), reçoit le prix de l'Académie des Sports en 1913, entame la traversée de la Méditerranée en moins de 8 heures de vol...

C'est lors de la première guerre mondiale qu'il va brillamment s'illustrer. Il va se porter volontaire à la guerre et révolutionner le concept de la guerre aérienne en mettant au point le tir à travers l'hélice. Cette technique va lui permettre de donner un grand avantage à l'aviation française sur l'aviation allemande.

Il est fait prisonnier au cours d'une mission où son avion est touché. Il passera trois années emprisonné par les allemands. C'est en 1918 qu'il parvient à s'échapper du camp de Magdebourg, déguisé en officier allemand, pour revenir en France, en ayant passé par la Hollande puis l'Angleterre. Il devient Officier de la Légion d'honneur le 6 mars de cette même année et se voit proposer un poste technique qu'il refusera, car il est homme de terrain avant tout.

Il reprendra le combat, tout en ayant préalablement fait une petite remise à niveau (l'aviation ayant subie quelque changements, en particulier au niveau de l'armement). Il manquera à l'appel après une mission de combat, c'était le 5 octobre 1918, la veille de son trentième anniversaire.

Et c'est un mois plus tard que fût signée l'Armistice.

Roland Garros, mort "en plein ciel de gloire " le 5 octobre 18 sera inhumé au cimetière de Vouziers, dans les Ardennes.